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VIII LA JUSTICE

Grenoble, Le magasin quartier Berriat, quartier Saint- Laurent.
Rencontres avec des personnes du Bureau des Dépositions, discussions enregistrements de lettres.

“Le bureau des dépositions est un collectif qui tente de lutter contre l’atomisation de nos vies et en particulier celles des personnes qui demandent l’asile et sont déplacées au sein de l’Union Européenne dans le cadre de la procédure Dublin. Les lettres et les scènes que nous écrivons et imaginons s’adressent aux responsables politiques, elles écrivent une justice nouvelle.”

Justesse, justice spéculative, réparatrice, triangle, mouvement, mobilisation, réinvention, politique, questions, droit, groupe, art, collectif, écoute, parole, écriture, explication, requête, prise de parole, création, outils, responsabilité, processus, assemblée, histoire, temps, recherche, discussion perpétuelle

Interprétation pour un tirage

 

La balance de la justice n’est pas bien équilibrée. Elle penche. Est-ce que l’épée est là pour trancher ce déséquilibre ?

La justice semble reliée à quelque chose de royal. Je pense plutôt à une justice humaine donc imparfaite, parce qu’on n’est pas Dieu, ni roi, ni reine.

 

La justice est nécessairement déséquilibrée, elle crée des erreurs. On est là pour essayer que ça change, pour comprendre nos erreurs perpétuellement.

Peser le pour et le contre, moment où l’on étudie, où l’on récolte des récits, qui vont peser, encore. Prendre le temps du balance- ment, chercher à comprendre. Si le genou de la justice touche la balance, on questionne aussi la justice et ses riches habits, son collier, sa classe sociale.

La justice, ou l’histoire à plusieurs.
A quel moment regarde-t-on ce qui est nommé crime ?

La justice n’est pas un absolu, ce qu’on est en train de faire dans le Bureau, on remonte dans les causes. J’aimerais montrer la justice dans l’histoire, car la justice n’est pas un moment T.

Sur la carte j’aimerais qu’il y ait une dimension du temps et aussi une dimension collective.

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